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Vaccination contre la dengue au CESMET à Rome – également pour les ressortissants étrangers

Le nouveau vaccin contre la dengue (QDENGA) est proposé aux touristes du monde entier qui viennent à Rome.
La fièvre virale de la dengue est en augmentation exponentielle dans de nombreux pays d’Asie et d’Amérique latine.
Des millions de touristes du monde entier viennent à Rome tout au long de l’année. De nombreux touristes viennent de pays où la dengue est endémique et pose de graves problèmes de santé. Dans beaucoup de ces pays, le vaccin contre la dengue (QDENGA – pour les 4 types de virus) n’est pas encore sur le marché. Le Dr Paolo Meo, directeur de la Clinique du voyageur Cesmet, suggère aux voyageurs qui séjournent à Rome pour quelques heures ou quelques jours de prendre rendez-vous pour un entretien d’information et une vaccination au Centre de vaccination Cesmet. Cesmet peut également vacciner les citoyens non italiens. Il est possible de réserver la vaccination en convenant du jour et de l’heure en fonction des disponibilités de la personne et du centre.
Lorsque vous réservez votre voyage en Italie et que vous connaissez la date de votre séjour à Rome, profitez-en pour réserver le jour et l’heure de la vaccination. Profitez de cette occasion : appréciez Rome et consacrez 10 minutes de votre temps à vous faire vacciner contre la dengue, une maladie considérée comme vitale dans votre pays. D’après notre expérience, le vaccin contre la dengue n’a pas d’effets secondaires.
Cliquez ici pour obtenir des informations sur le vaccin et son coût, ou envoyez un message (WhatsApp ou SMS) au +393466000899.

Informations provenant du bureau du
Dr. Paolo Meo
Médecin spécialiste des maladies infectieuses
Directeur du Cesmet à Rome

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Italie- Profil du pays- Climat, météo et santé

Climat, météo et santé

MÉTÉO ACTUELLE EN ITALIE ET PRÉVISIONS À COURT TERME

mises à jour jusqu’au 23 avril 2023

TENDANCE MÉTÉOROLOGIQUE POUR L’ÉTÉ 2023 : Prévisions saisonnières

Après l’hiver 22/23 caractérisé par des températures presque printanières et une sécheresse dominante, la première partie du printemps a été marquée par des pluies et des orages, localisés mais forts. Une tendance qui est maintenant bien établie. Mais ces pluies n’ont pas résolu le grave problème de la sécheresse.
Les prévisions confirment la tendance de ces dernières années. L’été 2023 sera marqué par des températures supérieures à la moyenne, comprises entre +1,5°C et +2°C entre juin et juillet, en Italie mais aussi sur la majeure partie du continent européen.

Pour les pays du bassin méditerranéen, et en particulier pour l’Italie en raison du fameux anticyclone africain, la chaleur et l’humidité domineront. Jusqu’à il y a 10-15 ans, l’anticyclone des Açores, en provenance de l’Atlantique, était caractérisé par un air doux et supportable.
supportable. Ces dernières années, en revanche, on assiste à une présence croissante de masses d’air chaud en provenance d’Afrique du Nord. Des vagues de chaleur fortes et persistantes enveloppent l’Italie mais s’étendent à l’ensemble de l’Europe.
Températures très élevées entre juin et juillet (Source : ECMWF)

Le changement climatique devient de plus en plus évident et pressant, partout. Les études ont toujours montré que parmi les effets du changement climatique, l’augmentation de la fréquence des vagues de chaleur est une constante.
L’humidité, ou plutôt la moiteur, crée une condition de chaleur insupportable. La raison réside dans les caractéristiques de la “botte” : en effet, la “mare nostrum” enrichit d’humidité les masses d’air chaud en provenance du continent africain, provoquant une série d’effets négatifs sur l’organisme.

Outre l’inconfort physique accru, la transpiration excessive, les problèmes cardiaques et pulmonaires pour ceux qui en souffrent déjà, et bien d’autres choses encore.
Un autre problème est le risque d’événements météorologiques extrêmes. La chaleur entraîne une augmentation de l’énergie potentielle en jeu et des contrastes thermiques. Cela facilite le développement de cellules orageuses massives, pouvant atteindre 10 à 15 km de haut. Le risque d’orages de grêle, voire de tornades, augmente.
Pour le mois d’août, les prévisions à très long terme indiquent des valeurs de température très élevées, supérieures aux moyennes auxquelles nous sommes habitués.

Tout cela aura des répercussions sur la santé de chacun d’entre nous. Nous commencerons bientôt à nous pencher sur la question de savoir comment nous défendre contre ces événements

LES EFFORTS DE L’AGENCE EUROPÉENNE POUR L’ENVIRONNEMENT

Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT)

 

 

 

Climat : Le climat doux et tempéré de l’Italie est certainement l’un des facteurs qui attirent des millions de touristes chaque année. Il est rare que les températures dépassent 38°C en été et soient inférieures à 8 degrés en hiver. L’influence des deux systèmes montagneux (Alpes et Apennins) et la présence de la mer contribuent à déterminer pas moins de 6 zones climatiques. Alpin : avec des hivers longs et très froids et d’abondantes chutes de neige. Les étés sont courts et frais, avec des pluies fréquentes au printemps et en automne. Padana : hivers moins longs, mais froids et humides, et étés humides. Les pluies sont fréquentes au printemps et en automne. Ligurie-Tyrrhénanie : les hivers sont chauds et les étés chauds mais venteux, ce qui en fait le climat “idéal”. Les pluies de printemps et d’automne sont abondantes, surtout dans la région ligure. Apennin : hivers froids et étés frais. Les pluies sont fréquentes en automne. Adriatique : hivers froids mais pas trop longs, étés chauds et pas trop étouffants. Les précipitations sont modérées en automne et en hiver. Méditerranée : les hivers sont chauds et permettent de se baigner dans la mer jusqu’à la fin octobre, les étés sont très chauds et longs. Les pluies ne sont fréquentes qu’en hiver.

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IRLANDE : MENINGITE B 4 cas signalés en une semaine

IRLANDE : Le Centre de surveillance de la protection de la santé a confirmé 4 cas récents de méningite/septicémie à méningocoques signalés au cours de la dernière semaine d’octobre dans le pays.
Trois cas ont déjà été confirmés et un est en cours d’investigation. Les trois cas confirmés sont tous causés par le méningocoque de sérogroupe B. Les cas ont été signalés dans différentes régions du pays et n’ont aucun lien connu entre eux. Trois des cas concernent de jeunes adultes âgés de 12 à 18 ans et un cas a moins de dix ans. Les autorités de santé publique ont identifié les contacts proches, qui seront placés sous surveillance étroite et sous traitement antibiotique préventif. Les dernières informations font état de 2 décès parmi les cas signalés.

Méningite

La méningite et la septicémie à méningocoques sont causées par divers sérogroupes de Neisseria meningitidis (méningocoque), une bactérie aérobie à Gram négatif encapsulée. Il existe au moins 12 sérotypes de méningocoques, dont les groupes A, B et C sont responsables d’environ 90 % des maladies méningococciques, ainsi que les souches Y et W135.
TRANSMISSION : Le méningocoque se transmet par aérosol ou par contact direct avec les sécrétions respiratoires des personnes infectées et des porteurs sains. La maladie survient principalement chez les enfants, les adolescents et les personnes présentant des facteurs de risque.
INCUBATION : La période d’incubation est différente pour chaque organisme et peut varier de deux à dix jours pour la méningite bactérienne.
SYMPTÔMES : En général, les signes et symptômes peuvent inclure : maux de tête sévères, raideur ou douleur au cou, forte fièvre, photosensibilité, confusion, convulsions, éruption cutanée, douleurs articulaires, vomissements.
Chez l’enfant, les signes peuvent être les suivants : difficulté à s’alimenter, fatigue excessive, état irritable, difficultés respiratoires, fièvre, raideur de la nuque, convulsions, vomissements, éruption cutanée, peau pâle ou tachetée.
PRÉVENTION : La vaccination est, sans aucun doute, l’outil le plus efficace pour prévenir la méningite bactérienne.

Plusieurs types de vaccins anti-méningococciques sont disponibles en Italie :

le vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C (MenC) : il s’agit du vaccin le plus fréquemment utilisé, qui protège uniquement contre le sérogroupe C.
le vaccin conjugué tétravalent : protège contre les sérogroupes A, C, W et Y
le vaccin contre le méningocoque du sérogroupe B : protège uniquement contre ce sérogroupe.
Le carnet de vaccination actuellement en vigueur prévoit la vaccination contre le méningocoque C ou ACWY chez les enfants de plus d’un an, tandis qu’un rappel avec le vaccin tétravalent A, C, W, Y est recommandé pour les adolescents. Le vaccin tétravalent est également recommandé aux adultes présentant des facteurs de risque et aux personnes voyageant dans des pays où ces sérogroupes sont endémiques.

Le vaccin contre la méningite à méningocoques B est particulièrement recommandé pour les enfants dans la première année de leur vie.
La maladie à méningocoque B est prévenue par la vaccination.
Le vaccin MenB a été introduit pour tous les enfants nés à partir du 1er octobre 2016, car les enfants de moins d’un an présentent un risque plus élevé d’infection à méningocoque B. Tous les enfants se voient proposer le vaccin MenB à l’âge de 2 et 4 mois, avec une dose de rappel du vaccin MenB administrée à 12 mois.

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COP27 : La 27ème CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE CLIMAT organisée à SHARM EL SHAKE EN EGYPTE

CE QU’EST LA COP27 (voir la vidéo)

De RIO 1992 et Berlin 1995 à Glasgow 2021. Les 26 conférences sur le climat et la santé de NOTRE “planète terre” organisées par les Nations unies. Des décennies de réflexions, d’études, d’observations, d’efforts conjoints pour atténuer les effets du changement climatique. Le changement climatique est désormais une réalité que tout le monde peut constater. En particulier en 2022, la terre était brûlante et l’eau manquait cruellement.
Et en 2022, toujours avec l’Europe dans un étau de chaleur, en Égypte à Sharm el Shake nous cherchons de nouveaux résultats, plus inclusifs, plus concrets, basés sur des règles claires ; sur des lignes directrices concrètes à suivre par tous les États participants. Des résultats à la hauteur du défi, fondés sur la recherche scientifique, la parole et le travail des chercheurs, et guidés par des actions basées sur des “accords, promesses et engagements”. Les accords, promesses et engagements qui ont marqué les conférences précédentes ont suscité un intérêt croissant mais peu d’actions concrètes.

Objectifs et vision de la conférence en Egypte

Tous les participants sont désormais conscients de la situation dans laquelle nous nous trouvons, des catastrophes environnementales, des perturbations météorologiques et saisonnières, et du fait que seule une accélération de l’action climatique mondiale et conjointe, par le biais (1) d’une réduction des émissions de carbone, (2) d’une augmentation des efforts d’adaptation et (3) du renforcement des flux de financement adéquats en faveur des énergies renouvelables, vertes et moins polluantes, peut entraîner un changement de cap. La reconnaissance du fait que la “transition juste” reste une priorité pour tous les pays, des pays avancés aux pays en développement.

Les mots clés de la conférence COP 27 : Atténuation ; Adaptation ; Financement ; Collaboration ;

La présidence de la COP27 (Égypte) a pour objectif déterminant de renforcer et de faciliter l’accord dans les négociations entre les États et les représentations afin d’obtenir des résultats tangibles de manière équilibrée. Les efforts déployés pour forger des partenariats et des collaborations entre les États permettront d’atteindre les quatre objectifs mentionnés ci-dessus et de faire en sorte que le monde adopte un modèle économique plus résilient et plus durable, dans lequel la survie des êtres humains est au cœur des négociations sur le climat.

Comme ces négociations menées par les Nations unies sont basées sur le consensus et la conclusion d’un accord entre toutes les parties prenantes, cela nécessitera la participation inclusive et active de toutes ces parties.

La présidence égyptienne de la COP27 s’efforce d’assurer une représentation et une participation adéquates de toutes les parties prenantes à la COP27, en particulier des communautés vulnérables et des représentants des pays de la région africaine qui sont de plus en plus touchés par les impacts du changement climatique. Nous devons transformer les résultats théoriques de Glasgow en actions concrètes et commencer à les mettre en œuvre.

Lors de cette conférence, les organisateurs souhaitent que l’être humain soit au centre des discussions sur le climat.

L’objectif de la COP 27 est que les gouvernements présents, les grandes entreprises et le secteur privé, ainsi que la société civile, travaillent ensemble pour transformer la manière dont nous interagissons tous avec notre planète. De nouvelles solutions et innovations doivent être recherchées et introduites dans notre vie quotidienne. Innovations et solutions qui contribuent à atténuer les effets négatifs du changement climatique. Il est prioritaire de reproduire et de diffuser rapidement toutes les solutions respectueuses du climat afin de les mettre en œuvre également et surtout dans les pays en développement.

L’Italie sera également présente à la Conférence internationale sur le climat avec le Premier ministre Giorgia Meloni qui se rendra à Sharm El Shake les 7 et 8 novembre. (CLIQUEZ ICI – Giorgia Meloni à Sharm El Shake)

COP27 : L’Italie est représentée à la Conférence internationale sur le climat par le Premier ministre Giorgia Meloni.
Le Premier ministre Giorgia Meloni participera au sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Cop27 à Sharm El Sheich les 7 et 8 novembre. L’engagement de l’Italie sera total et actif selon la Présidente Giorgia Meloni.

Les problèmes sur le terrain discutés lors de la conférence COP27 à Sharm El-Shaike.
La Cop27 est la 27e conférence annuelle des Nations unies sur le climat, qui a débuté à Berlin en 1995. Elle se tiendra en Égypte du 6 au 18 novembre. Plus de 100 dirigeants, dont des chefs d’État et de gouvernement du monde entier, sont attendus. Cela témoigne de la délicatesse et de l’implication mondiale sur une question cruciale pour le maintien de l’équilibre naturel de la planète, et pour la survie même de l’humanité.

Climat et charbon

La conférence COP 27 se concentrera sur les orientations à suivre pour lutter efficacement contre le changement climatique. Glasgow 2021 marque le point de départ. Lors de la COP 26 à Glasgow, des choix politiques ont été marqués et de nombreuses actions concrètes à entreprendre. Le début de la conférence de Sharm est l’occasion de faire le point sur les engagements pris lors de la Cop26 à Glasgow. Le premier engagement était de limiter le réchauffement de la planète à 1,5° C. Cet objectif est presque impossible à atteindre dans l’état actuel des choses, puisque les températures moyennes mondiales ont déjà augmenté de 1°C et que les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne sont pas et ne diminuent pas. Au contraire, la tendance est à l’augmentation des émissions.
Par rapport à 2021, il y a un an, le scénario s’est même aggravé et de graves problèmes sont apparus qui risquent de compromettre l’action contre le changement climatique à court et à long terme. Parmi les événements qui ont freiné l’effort commun de lutte contre les émissions nocives, citons la guerre en Ukraine, avec la récession économique qui s’en est suivie, la crise énergétique, avec des investissements et des actions lourds sur les combustibles fossiles comme le gaz et le charbon. Autant de facteurs qui contribuent à la production de gaz à effet de serre.

L’agence des Nations unies pour la lutte contre le changement climatique et la présidence égyptienne de la conférence ont préparé un ordre du jour très large pour aborder, discuter et trouver des solutions concrètes à la plupart des sujets.
Du 6 au 18 novembre, un thème est consacré à chaque jour : (1) la finance ; (2) l’agriculture ; (3) l’eau ; (4) la décarbonisation ; (5) la biodiversité ; (6) l’énergie.

Le rapport de la CCNUCC qui sera présenté lors de la COP 27, produit par des dizaines d’équipes de recherche composées de spécialistes du domaine, montre que les engagements pris par les 193 pays signataires de l’accord de Paris sur le climat, soit la quasi-totalité des pays du monde, entraîneront une augmentation prévisible des températures moyennes mondiales de 2,5° C, par rapport aux niveaux préindustriels, d’ici 2100. Au lieu de cela, l’accord devrait prévoir que le réchauffement de la planète soit maintenu en dessous de 2°C, voire de 1,5°. Pourtant, bien que les températures augmentent régulièrement et atteignent un pic en 2022, la tendance affichée par les émissions mondiales va plus loin que la diminution rapide que la science estime nécessaire au cours de cette décennie. L’augmentation des engagements de décarbonisation tant espérés par les pays individuels ne semble plus être une priorité pour les États à ce stade, mais restera l’un des thèmes centraux de la Cop27.

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Vaccin contre la grippe : comment, qui et pourquoi

Vaccin antigrippal, vaccin antipneumococcique et “paquet de vaccins pour la prévention des maladies respiratoires hivernales”.

“pour réserver votre vaccination, cliquez ici”

 

Je me réjouis de vous voir au “Centre de vaccination Cesmet Clinica del viaggiatore” pour vous faire vacciner contre la grippe et vous donner des conseils supplémentaires sur la situation de la saison automne-hiver 2022/23. (Dr Paolo Meo).

Si vous en avez besoin, vous pouvez également réserver le vaccin contre le pneumocoque (protection contre la pneumonie bactérienne). Un “paquet de vaccins pour la prévention des maladies respiratoires hivernales” est proposé au centre.

Pour comprendre la nécessité de se vacciner contre la grippe cette année (qu’est-ce que la grippe – cliquez ici), il faut tenir compte de l’augmentation des cas de Covid-19, entre septembre et octobre 2022, et de l’arrivée simultanée du virus de la grippe en Europe, les premiers cas ayant déjà été enregistrés au Royaume-Uni, en Allemagne et dans d’autres pays. Il est important que vous évitiez le risque de co-infections (c’est-à-dire d’infections simultanées de Covid-19, de la grippe et du pneumocoque) qui peuvent provoquer des formes respiratoires agressives. Mon conseil est d’anticiper la vaccination contre la grippe, dès la mi-octobre. Je pense qu’il est important cette année de décider de se faire vacciner contre la grippe, causée par ce virus spécifique qui peut être confondu avec le Covid-19, qui peut aggraver l’état de santé s’il coagit négativement avec ce virus et le pneumocoque.

Même l’OMS et le ministère italien de la santé recommandent la vaccination contre la grippe pour tous, précisément pour prévenir la co-infection entre le virus de la grippe et le Covid-19. Comme pour le Covid-19, la vaccination contre la “grippe” vise également à prévenir les formes graves et compliquées de la maladie et à contribuer à réduire la mortalité dans les groupes présentant un risque accru de maladie grave. Vérifiez si vous faites également partie de l’un des groupes déclarés pour prendre votre décision.

Le vaccin contre la grippe est recommandé pour :

  • les personnes âgées de 65 ans ou plus ;
  • les enfants âgés de 6 mois à 6 ans ;
  • les parents d’enfants de 0 à 6 mois, et les personnes en contact, pour éviter de propager le virus ;
  • les femmes enceintes ou les femmes en période de post-partum ;
  • tout le personnel de santé travaillant dans des établissements en contact avec des malades ;
    les personnes âgées et le personnel du RSA ;
  • toutes les personnes âgées de 6 mois à 65 ans souffrant de “maladies chroniques” qui, au contact du virus de la grippe, peuvent aggraver les symptômes de leur maladie ;
  • les maladies chroniques du système respiratoire (notamment l’asthme sévère, la dysplasie broncho-pulmonaire, la mucoviscidose et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)) ;
  • les maladies du système cardio-circulatoire, y compris les cardiopathies congénitales et acquises, et les états hypertensifs majeurs ;
  • diabète sucré et autres maladies métaboliques (y compris les personnes obèses)
    insuffisance rénale chronique/insuffisance rénale
  • les maladies des organes hématopoïétiques et les hémoglobinopathies ;
  • cancer et sous traitement de chimiothérapie ;
  • maladies congénitales ou acquises impliquant une production déficiente d’anticorps, immunosuppression induite par des médicaments ou VIH ;
  • les maladies inflammatoires chroniques et les syndromes de malabsorption intestinale (Chron et autres) ;
  • les maladies pour lesquelles une intervention chirurgicale importante est prévue ;
  • les maladies associées à un risque accru d’aspiration des sécrétions respiratoires (par exemple, les maladies neuromusculaires) ;
  • les maladies chroniques du foie ;
  • les personnes de tout âge admises dans des établissements de soins de longue durée ;
    les membres de la famille et les contacts (adultes et enfants) des personnes présentant un risque élevé de complications.
  • les employés des services publics de premier intérêt et les catégories de travailleurs :
  • les médecins et le personnel de santé des établissements qui, par leurs activités, sont susceptibles de transmettre la grippe aux personnes présentant un risque élevé de complications liées à la grippe ;
  • les forces de police ;
  • des pompiers.
  • le personnel en contact avec des animaux qui pourraient être une source d’infection par des virus de la grippe non humaine :
  • éleveurs
  • éleveurs de bétail
  • transporteurs d’animaux vivants
  • les abatteurs et les vaccinateurs
  • les vétérinaires publics et indépendants

Il s’agit des vaccins recommandés par l’OMS pour la saison grippale 2022-2023 dans l’hémisphère Nord.

Vaccins de l’œuf (quadrivalent) :

– un virus de type A/Victoria/2570/2019 (H1N1)pdm09 ;

– un virus similaire à A/Darwin/9/2021 (H3N2) ;

– un virus similaire à B/Austria/1359417/2021 (lignée B/Victoria) ;

– un virus similaire à B/Phuket/3073/2013 (lignée B/Yamagata).

Vaccins basés sur des cultures cellulaires ou recombinants (quadrivalents) :

– un virus de type A/Wisconsin/588/2019 (H1N1)pdm09 ;

– un virus similaire à A/Darwin/6/2021 (H3N2) ;

– un virus similaire à B/Austria/1359417/2021 (lignée B/Victoria) ; et

– un virus similaire à B/Phuket/3073/2013 (lignée B/Yamagata).

Pour en savoir plus sur ce sujet, veuillez consulter le document complet publié par l’OMS le 25 février 2022 “Composition recommandée des vaccins antigrippaux à utiliser pendant la saison grippale 2022-2023 dans l’hémisphère nord“.

Pour toute question ou problème technique, veuillez écrire à seg.cesmet@gmail.com, à l’attention de M. Paolo Meo.

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La Diphtérie en Europe

Les autorités sanitaires européennes et les ECDC signalent une augmentation significative des cas de diphtérie chez les migrants

13 octobre 2022

Source : NewsDesk @bactiman63

 

Les regards se portent sur Corynebacterium diphtheriae, la bactérie qui provoque la diphtérie chez l’homme.

Au 26 septembre 2022, les rapports de cas de diphtérie parmi les migrants arrivant dans ces pays sont en augmentation. Dans sept pays européens – Autriche, Allemagne, Royaume-Uni, Norvège, Belgique, France et Suisse – 92 cas officiels de diphtérie et un décès dû à la maladie ont été signalés. Tous les cas sont des hommes, originaires d’Asie et d’Afrique. Les cas ont été détectés dans des centres d’accueil pour migrants.

En comparant la période quinquennale 2016-2020 avec 69 cas de Corynebacterium diphtheriae, classés comme importés dans onze pays de l’UE, avec une moyenne de 14 cas de C. diphtheriae importés par an depuis les zones d’origine des migrants, les chiffres actuels montrent une nouvelle croissance exponentielle d’une maladie infectieuse à l’ère post-covidienne.

Parmi les raisons de l’augmentation de la maladie, les autorités sanitaires identifient : (1) l’augmentation du nombre de migrants en provenance de pays où la diphtérie est endémique ; (2) la circulation accrue de l’agent pathogène de la diphtérie dans les pays d’origine (africains et asiatiques) ; (3) la réduction du contrôle et le risque accru de transmission dans les centres d’accueil des migrants.

Il faut dire que le risque pour les individus en général de contracter la diphtérie est très faible, et est proportionnel au niveau de vaccination. L’augmentation des cas s’explique notamment par le relâchement des campagnes de vaccination dans les pays d’origine et par une faible couverture contre la maladie.

Dans les pays européens, la couverture vaccinale élevée estimée pour la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC) varie de 91% à 99% pour la première dose (DTC1), sur trois doses pour un cycle complet de vaccination, et de 85% à 99% pour la troisième dose (DTC3). Pour cette raison, la probabilité que la diphtérie se propage dans les pays de l’UE est très faible.

La maladie

La diphtérie est une maladie infectieuse aiguë causée par une bactérie (Corynebacterium diphtheriae). Elle peut se présenter sous une forme respiratoire ou non respiratoire et peut toucher différentes parties du corps, à commencer par la peau et les muqueuses (pharyngo-laryngite). Les personnes infectées par la bactérie de la diphtérie sont dans la plupart des cas asymptomatiques, mais elles sont des “porteurs sains” de la bactérie et peuvent infecter et transmettre la maladie à d’autres personnes.

L’écart

La diphtérie se contracte par la respiration, en entrant en contact avec des “gouttelettes” provenant des voies respiratoires d’une personne infectée. La toux et les éternuements facilitent la propagation. La forme cutanée se propage par les plaies ou les blessures d’une personne infectée.

Traitement

L’administration de l’antitoxine diphtérique équine (DAT) en combinaison avec un traitement antibiotique est certainement un traitement efficace et rapide.

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Ouganda – Ebola, souche soudanaise (ESV)

Il faut se méfier des voyageurs qui se rendent dans certaines régions de l’Ouganda pour des raisons professionnelles ou touristiques.

Le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré mercredi 28 septembre 2022 que cinq personnes étaient mortes d’Ebola dans le pays et que 19 autres décès étaient probablement dus à la même maladie, car elles présentaient des symptômes similaires mais aucun prélèvement n’avait été effectué pour le confirmer avant leur décès. Les autres cas confirmés comprennent six agents de santé, dont quatre médecins, un anesthésiste et un étudiant en médecine.
Le président a ajouté qu’il n’ordonnerait jamais un confinement pour cette maladie, même dans les zones touchées, car les caractéristiques d’Ebola sont certainement plus faciles à gérer que celles du COVID-19.

L’épidémie de “fièvre hémorragique” due à la souche soudanaise du virus Ebola, hautement mortelle, a été signalée pour la première fois la semaine dernière, le 19 septembre 2022, faisant craindre une crise sanitaire majeure dans ce pays de 45 millions d’habitants. Il n’existe pas de vaccin contre la souche soudanaise de la maladie à l’origine des dernières épidémies en Ouganda. (maladie virale du Soudan – MVD).
On apprend que 19 autres cas de la maladie ont également été confirmés.
Les dernières infections ont éclaté dans le district de Mubende, dans le centre de l’Ouganda, à environ 140 kilomètres à l’ouest de la capitale Kampala. Elle s’est depuis étendue à deux autres districts. Le cas index est un homme de 24 ans résidant dans le village de Ngabano, sous-comté de Madudu dans le district de Mubende.

En outre, l’épidémie a été détectée parmi les personnes vivant autour d’une mine d’or locale en activité, avec une population très mobile allant et venant dans de nombreuses régions du pays. Les patients se présentaient dans divers établissements de santé où ils mouraient et étaient ensuite enterrés traditionnellement lors de cérémonies de rassemblement de la population. Dans ce contexte, la possibilité d’une propagation à d’autres districts et l’importation de cas dans les pays voisins ne peuvent être exclues.

Informations pour les voyageurs internationaux
Les voyageurs internationaux se rendant en Ouganda ne sont actuellement soumis à aucune restriction de voyage dans le pays. Cependant, chacun doit être informé des caractéristiques de la maladie et des comportements à adopter pour la prévenir.

Ebola, les caractéristiques
Ebola se propage principalement par contact avec les fluides corporels d’une personne infectée. Cette maladie virale aiguë gravement débilitante présente des symptômes tels qu’une faiblesse intense, des douleurs musculaires sévères, des maux de tête, des maux de gorge, des vomissements, des diarrhées et des éruptions cutanées. Caractéristique après quelques jours de pétéchies et de suffusions hémorragiques sous-cutanées jusqu’à la perte de sang par les orifices du corps.

Souche Ebola SVD
L’Organisation mondiale de la santé affirme que la souche Ebola Soudan est moins transmissible et moins propageable que d’autres souches plus agressives, et qu’elle a commencé à afficher un taux de mortalité plus faible lors de précédentes épidémies que son cousin Ebola Zaïre, une souche qui a tué près de 2300 personnes lors d’une épidémie survenue entre 2018 et 2020 en République démocratique du Congo voisine.

Conseils comportementaux
Il est important de se laver les mains à l’eau et au savon ou d’utiliser un désinfectant à base d’alcool. Évitez tout contact avec les fluides corporels de toute personne.
En l’absence de vaccins et de thérapies spécifiques, la prévention et le contrôle de ce type d’épidémie (DVS) reposeront uniquement sur la détection précoce, l’isolement et la gestion des cas, des mesures optimales de CIP, une solide communication sur les risques et l’implication de la communauté.

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